Thème spécialisé: les maladies auto- immunes et l’entraînement SwissSkills 2022: retour sur les championnats des métiers de l’an dernier Journée de la branche: retour sur la plus grande rencontre de réseau des PME de fi tness en Suisse Dans toute la Suisse: s’entraîner gratuitement dans 300 centres de fi tness certifi és! Promotion de l’activité physique et de la santé N° 4 – juillet 2023 MÉDECINE DU MOUVEMENTÉditorial 5 Informations professionnelles relatives à la promotion de l’activité physique et de la santé Les maladies auto-immunes et l’entraînement 6 Mise en pratique: conseils d’entraînement en cas de maladies auto-immunes 10 Profi l de la profession / Formation initiale et continue / Promotion de l’activité physique et de la santé Examens fédéraux de spécialiste en promotion de l’activité physique et de la santé avec brevet fédéral de mars 2023 12 Devenir prestataire en promotion de l’activité physique et de la santé Première réunion de la Chambre suisse des arts et métiers de l’usam avec la présence de la FSCFS à Neuchâtel 14 Actualités de la FSCFS Projet: «Exercise is medicine» (EIM) 16 SwissSkills 2022: retour sur les championnats des métiers de l’an dernier 18 Plainte auprès du Tribunal fédéral 22 Journée de la branche 2023 24 FSCFS – Fitness Guide et plate-forme pour l’emploi La qualité d’abord! La FSCFS tient le cap avec son réseau, Fitness Guide et une plate-forme pour l’emploi 26 Bienvenue aux nouveaux membres de la FSCFS! Nouveaux membres 30 Annonces Claude Ammann, c.ammann@sfgv.ch, 079 478 12 63 Urs Rüegsegger, u.ruegsegger@sfgv.ch, 079 743 89 58 Roland Steiner, r.steiner@sfgv.ch, 043 388 41 44 Coordination Joerg Kressig Design / prépresse Astrid Affolter Traduction Chloé Varrin «Médecine du mouvement» Magazine spécialisé proposant des informations aux entreprises indépendantes de la branche du fi tness et du mouvement Édité par Fédération suisse des centres fi tness et de santé FSCFS Association patronale des entreprises de fi tness indépendantes Secrétariat, 3000 Berne Rédaction Claude Ammann, Anya Aubert, Irene Berger, Kilian Käppeli, Roland Steiner Rédacteur en chef André Tummer Production DIVERSUM Verlag Adresse de la rédaction Alain Amherd, membre du comité FSCFS, responsable pour la Suisse romande a.amherd@sfgv.ch, téléphone 079 869 67 74 SommaireMédecine du mouvement – N˚ 4 / juillet 2023 Chères et chers collègues, Avant d’attaquer le calme de la saison d’été, nous vous faisons parvenir la nouvelle édition de notre magazine. J’ai eu le plaisir de discuter avec plusieurs d’entre vous et vous m’avez confi é que vos centres sont lentement en train de re- monter la pente. Je félicite chacune et chacun d’entre vous, car vous avez affron- té ces dernières années avec courage et bravoure. Je sais aussi que nous ne sommes pas encore sorti(e)s d’affaire, mais en- semble, nous allons réussir. Car comme vous le savez: l’union fait la force. Dans notre magazine, vous trouverez un grand nombre d’articles intéressants qui pourront vous donner des idées et/ou vous apprendre des choses pour la rentrée d’automne. Un grand nombre de nouveautés sont en train d’être pré- parées ou sont déjà prêtes. Je pense notamment à notre réseau d’entraînement Fitworx, qui peut devenir le plus grand réseau de centres de fi tness, plus grand que n’importe quelle chaîne d’entreprises. Prenez le temps de vous informer et profi tez de vous inscrire. Je pense aussi au tiers payant avec Swica: il s’agit d’une toute nouvelle collaboration avec une assurance, dans le cadre de laquelle Swica nous versera le montant des abonnements puis les encaissera auprès de la clientèle selon son assurance. Vous allez recevoir une newsletter avec ces informa- tions. Lisez-la attentivement et faites un tour sur notre site www.sfgv.ch/fr pour obtenir davantage d’informations. Rester au courant, c’est survivre! Le comité a investi beaucoup de temps et d’énergie pour trouver des solutions et des idées: uti- lisez-les! Nous serons aussi très reconnaissant(e)s de recevoir de votre part des idées ou des suggestions. Je vous souhaite une bonne lecture et de bonnes vacances d’été bien méritées. Profi tez de recharger vos batteries pour être d’aplomb pour la rentrée prochaine. Au plaisir de vous revoir! Bien à vous, Alain Amherd ÉditorialLes maladies auto-immunes et l’entraînement La distinction entre l’arthrose et l’arthrite est diffi cile à établir. Nos professionnel(le)s de la santé doivent bien connaître le tableau clinique de la polyarthrite rhumatoïde pour pouvoir fournir des conseils d’entraînement différenciés Médecine du mouvement – N˚ 4 / juillet 2023 Informations professionnelles relatives à la promotion de l’activité physique et de la santé ARTHRITEMédecine du mouvement – N˚ 4 / juillet 2023 Les maladies auto-immunes, aussi appelées parfois maladies d’au- to-agression, sont des maladies dans lesquelles les lymphocytes réagissent contre les propres pro- téines du corps et fabriquent des anticorps qui attaquent les propres antigènes du corps. Les maladies auto-immunes touchent environ 5 % de la popu- lation dans les pays industrialisés. Aujourd’hui encore, on ne sait pas tout des raisons pour lesquelles ces maladies surviennent, car il n’est pas possible de mettre en évidence un déclencheur immédiat de cette auto-réactivité, tel qu’une infection. Apparition de la maladie En raison de leur diversité, les anticorps et les cellules de défense du système immunitaire sont en principe capables de détruire n’importe quel corps protéique. Théoriquement, ils peuvent aussi se diriger contre notre propre corps. Normalement, les cellules immunitaires auto-agressives sont toutefois éliminées pendant leur maturation dans le thymus et la moelle osseuse, de sorte que seules passent dans le circuit sanguin les cellules qui ne consti- tuent PAS une réponse immunitaire contre les antigènes de notre propre corps. L’absence de réaction immunitaire contre les anti- gènes du corps est appelée immunotolérance. Il arrive néanmoins qu’au cours de la vie, l’immunotolé- rance contre certains tissus du corps se perde. En conséquence, le corps produit des anticorps, p. ex. contre son propre tissu thy- roïdien: ce sont les auto-anticorps. Les maladies auto-immunes qui en résultent concernent différents organes et présentent ainsi des symptômes très divers. Étant donné qu’un grand nombre de facteurs différents joue probablement un rôle dans l’appari- tion des maladies auto-immunes (p. ex. prédisposition génétique ou facteurs exogènes tels que des infections), la médecine parle aussi de «maladies auto-immunes multifactorielles». La plupart des maladies auto-immunes touchent plus souvent les femmes que les hommes. On ignore pourquoi, mais l’on sait que le statut hormonal infl uence le système immunitaire. Symptômes Le tableau clinique dépend de l’atteinte de l’organe concerné. Les maladies auto-immunes peuvent être spécifi ques d’organes, et toucher un seul organe (p. ex. les récepteurs de la TSH de la Les maladies auto-immunes ne font pas obstacle à un entraînement axé sur la santé. Certaines limitations doivent toutefois être connues, et l’entraînement doit être adapté et encadré en conséquence. Cet article se penche en particulier sur la polyarthrite rhumatoïde. André TummerMédecine du mouvement – N˚ 4 / juillet 2023 thyroïde dans la maladie de Basedow), ou systémiques, et tou- cher plusieurs organes (p. ex. auto-anticorps dirigés contre les noyaux cellulaires en général). En général, des modifi cations his- tologiques se produisent dans les organes concernés par des dé- pôts d’immunoglobuline et des complexes immuns. Les réactions immunitaires perturbées s’accompagnent fréquemment d’une sensibilité accrue aux infections. Le traitement médical classique est fonction de l’organe touché et du tableau clinique spécifi que qui en résulte. Lorsque des organes endocriniens sont touchés, p. ex. la corticosurrénale dans la maladie d’Addison (insuffi sance corticosurrénale), une hormone de substitution s’avère souvent suffi sante. Toutefois, lorsque sont touchés des organes dont la fonction ne peut pas être remplacée, ou diffi cilement (p. ex. les reins ou le système nerveux central), il est impossible d’éviter une immunosuppres- sion agressive, c’est-à-dire une inhibition du système immuni- taire par des immunosuppresseurs spéciaux. Le tableau ci-dessus énumère quelques-unes des maladies auto-immunes avérées les plus fréquentes. Actuellement, la fi bromyalgie est encore considérée comme un syndrome douloureux chronique primaire. La cause des dou- MaladieBrève caractérisationAuto-anticorps dirigés contre Maladie d’AddisonInsuffi sance surrénale primaireCorticosurrénale Gastrite atrophiqueInfl ammation chronique de la muqueuse de l’estomacCellules pariétales dans env. 90 % des cas Hépatite auto-immuneInfl ammation chronique agressive du foieTissus du foie, mais aussi souvent d’autres tissus, p. ex. thyroïde ou synoviale Maladie de BasedowInfl ammation chronique de la thyroïde avec hyperthyroïdieRécepteur de la TSH Maladie de BechterewMaladie infl ammatoire rhumatismale se manifestant dans la colonne vertébrale HLA-B27: antigène leucocytaire humain B27; il s’agit d’une pro- téine située à la surface de presque toutes les cellules du corps Colite ulcéreuseInfl ammation chronique de l’intestinProbablement muqueuse de l’intestin Diabète sucré de type 1Diabète insulinodépendantÎlots de Langerhans, insuline Thyroïdite de HashimotoInfl ammation chronique de la thyroïde, avec hypothyroïdie au stade fi nal P. ex. thyroglobuline Sclérose en plaquesMaladie chronique infl ammatoire du système nerveux central, évoluant par poussées Pas connu à ce jour PolymyositeMaladie infl ammatoire des muscles striés, avec faiblesse et douleurs musculaires, atrophie Muscles Polyarthrite rhumatoïdeInfl ammation articulaire chroniqueMembrane synoviale leurs persistantes et des multiples symptômes est ainsi associée à un dérèglement du système nerveux central. Une étude récente explore cependant une autre hypothèse, à savoir que la fi bromyalgie serait due à une maladie auto- immune. Des expérimentations animales ont permis de montrer que la sensibilité accrue à la douleur, la faiblesse musculaire, la diminution de la mobilité et de la volonté de bouger, la baisse des performances physiques et mentales et la fatigue persistante, les diffi cultés de concentration ainsi que la diminution du nombre de petites fi bres nerveuses dans la peau pourraient être la consé- quence d’un trouble infl ammatoire auto-immun et des anticorps de type immunoglobuline G. Si cette hypothèse venait à se confi rmer, il serait avéré que la fi bromyalgie est une maladie auto-immune ou comporte des liens étroits avec une telle mala- die. Cela invaliderait sa classifi cation actuelle et rapprocherait la fi bromyalgie de son ancienne désignation: le «rhumatisme des parties molles». Je vais à présent me pencher sur une maladie auto- immune qui touche l’appareil locomoteur, puisque c’est sur lui que nous agissons par nos conseils d’entraînement: la poly- arthrite rhumatoïde. Liste des maladies auto-immunes les plus connues Informations professionnelles relatives à la promotion de l’activité physique et de la santéANNONCE Comme son nom l’indique, il s’agit d’une maladie faisant partie des «affections rhumatismales», un terme générique qui désigne diverses pathologies de l’appareil locomoteur. La polyarthrite rhumatoïde, aussi appelée polyarthrite chronique, est une maladie des tissus conjonctifs, musculaires et de soutien, qui évolue fréquemment par poussées et se manifeste surtout dans la membrane tapissant l’intérieur des capsules arti- culaires (la synoviale) et dans les structures proches des articula- tions. Il s’agit de la maladie infl ammatoire rhumatismale la plus fréquente et la plus connue, et elle touche les femmes trois fois plus souvent que les hommes. Des déclencheurs inconnus à ce jour entraînent une réac- tion auto-immune contre les tissus articulaires du corps. Le fait que cette maladie touche fréquemment les membres d’une même famille indique en outre qu’elle possède une composante géné- tique. Dans la cavité articulaire, la membrane synoviale réagit par un épanchement liquidien et s’épaissit anormalement (pannus synovial). Les douleurs articulaires sont les principaux symptômes typiques de la polyarthrite rhumatoïde. Toutefois, il convient ici de faire une distinction importante: – la combinaison de douleurs se produisant au démar - rage et à l’effort est typique de l’arthrose (= maladie articulaire dégénérative); – les douleurs se produisant la nuit ou au repos sont caractéristiques des maladies infl ammatoires rhumatismales. Un gonfl ement des articulations apparaît tant dans l’ar- thrite que dans l’arthrose activée. La membrane synoviale, en- fl ammée, sécrète un liquide qui provoque un épanchement dans l’articulation. La mobilité s’en trouve réduite, et la peau qui re- couvre l’articulation est chaude et présente parfois des rougeurs. L’articulation se raidit et se déforme , car l’épanchement infl ammatoire contient des substances dommageables pour le cartilage, qui à long terme détruisent les structures cartilagi- neuses et osseuses de l’articulation. Cela entraîne à son tour une malposition de l’articulation et un relâchement du système liga- mentaire, ce qui cause des douleurs supplémentaires et peut en- traîner un enraidissement complet de l’articulation. Des douleurs dans les tendons et les bourses séreuses sont également typiques, car l’infl ammation s’étend aux structures voisines. SE METTRE EN FORME & RESTER EN BONNE SANTÉ MATRIX vous présente la nouvelle série de machines médicales. Ces excellents machines de Fitness, qui possèdent un certificat médicale CE (certificat européen), garantissent un entrainement thérapeutique idéale et de qualité. Grâce à ces machines médicales de MATRIX, les patients ont la possibilité de toujours progresser, indépendam- ment de leur phase de réadaptation, et selon leur besoin. Fitness & Thérapie www.matrixfitness.ch Johnson Health Tech. (Schweiz) GmbH Riedthofstrasse 214 | CH-8105 Regensdorf +41 (0) 44 843 30 30 | office@johnsonfitness.chMédecine du mouvement – N˚ 4 / juillet 2023 Contrairement à l’arthrose, les patient(e)s souffrant de maladies rhumatismales développent souvent des symptômes concomitants sur d’autres organes (p. ex. les yeux, la peau ou des organes internes). Leur état général se trouve également altéré, et un manque d’appétit, un sentiment de faiblesse ou une fi èvre légère peuvent apparaître. La polyarthrite rhumatoïde touche en premier les articula- tions de la main et des doigts, puis les plus grandes articulations. L’atteinte symétrique des articulations des deux parties du corps est également typique. Les déformations des articulations de la main et des doigts peuvent être extrêmement frappantes chez les patient(e)s souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Le test de Gaenslen est presque toujours positif, c’est-à-dire que la com- pression des articulations de la base des doigts provoque une forte douleur. Les principales déformations sont: – la déviation ulnaire : les doigts «partent» en direction du bord externe de la main (en direction de l’ulna) par déplacement des articulations de la base des doigts; – la déformation en col de cygne: hyperextension de l’articulation interphalangienne proximale et fl exion de l’articulation interphalangienne distale; – la déformation en boutonnière: fl exion de l’articulation interphalangienne proximale et hyperextension de l’articulation interphalangienne distale (soit le contraire de la déformation en col de cygne). Différences entre l’arthrite et l’arthrose Lésion dégénérative du cartilage articulaire Contact osseux Asymétrique Symptômes Infl ammation de la membrane intérieure de la capsule articulaire Les processus infl ammatoires détruisent les cellules osseuses Symétrique Douleurs et raideur articulaires dues à l’infl ammation Douleurs au repos et la nuit Raideur articulaire matinale durant plus de 30 minutes Douleurs surtout en cas de mouvement Raideur articulaire matinale durant moins de 30 minutes Polyarthrite rhumatoïdeArthrose Informations professionnelles relatives à la promotion de l’activité physique et de la santéMédecine du mouvement – N˚ 4 / juillet 2023 Toutes les techniques d’imagerie aident le médecin à éta- blir un diagnostic différentiel. L’ARA (American Rheumatism As- sociation) a établi le catalogue de critères suivant, sachant qu’au moins quatre critères doivent être réunis pour diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde: – raideur articulaire matinale d’au moins une heure – arthrite d’au moins trois articulations – arthrite des articulations de la main et des doigts – atteinte symétrique – nodules rhumatoïdes (nodosités sous-cutanées frappantes mais bénignes) – présence de facteurs rhumatoïdes – modifi cations radiologiques typiques Contrairement à l’arthrose, les examens sanguins révèlent des signes d’infl ammation positifs (VS 1 , CRP 2 ) et la pré- sence de facteurs rhumatoïdes. La distinction entre l’arthrose et l’arthrite est diffi cile à établir, car toute arthrite durable entraîne de l’arthrose (!), et toute arthrose – même légère – entraîne, au moins tem- Source: Gesundheit heute, p. 994 Arthrose (dégénérative)Arthrite (infl ammatoire) CauseUsure des articulations due à une charge inadaptée ou une sur- charge, souvent associée au surpoids Infl ammation de la membrane synoviale par les auto-anticorps Douleurs principalesDouleurs de fatigue et d’effortDouleurs au repos, surchauffe, gonfl ement DéveloppementSe développe sur des annéesSe développe en quelques heures ou jours LocalisationTouche principalement les grandes articulations, le plus souvent le genou et la hanche Touche les petites et les grandes articulations Type de douleurs articulaires – Douleurs au démarrage après une phase de repos – Douleurs d’effort augmentant au cours de la journée – Presque pas de douleurs au repos – Pas de douleurs la nuit – Douleurs constantes seulement aux stades tardifs – Douleurs persistantes le matin – Décroissant au cours de la journée – Douleurs au repos – Douleurs nocturnes fréquentes – Douleurs constantes Gonfl ementSeulement après un effort considérablePresque toujours (sans effort préalable) FièvreJamaisParfois ÉvolutionProgression lenteSouvent par poussées Schéma de la modifi cation articulaire – Épaississement de la zone osseuse proche des articulations – Apparition locale d’ostéophytes – Lésion mécanique des articulations – Membrane synoviale épaissie – Formation d’un pannus – Interligne articulaire réduit – Érosions osseuses près des articulations – Dommages généralisés – Lésion infl ammatoire des articulations Les déformations des articulations de la main et des doigts sont le signe typique de la polyarthrite rhumatoïde. porairement, une infl ammation de l’articulation, c’est- à-dire une arthrite. Établir le bon diagnostic est d’une importance cruciale, car l’approche thérapeutique diffère complètement selon la maladie. Le tableau ci-dessous met une nouvelle fois en évidence les dif- férences entre les deux maladies. 1 Vitesse de sédimentation 2 Protéine C-réactive (ou C-reactive protein)Next >